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LE COMMUNISME
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LE COMMUNISME
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8 avril 2006

tract

A l’urgence sociale, la droite répond par

la violence de classe !

Voitures, gymnases, écoles incendiés, la violence a frappé les quartiers populaires, là où la politique du gouvernement cogne le plus.

Au lieu d’apporter des réponses, de s’attaquer aux racines du problème, Villepin et Chirac font le choix de continuer leur politique de casse sociale. Ils font des cadeaux aux grosses fortunes, baissent les budgets à objectifs sociaux. Cette politique laissera inévitablement le terrain au désespoir et aux risques de violences futures… Il faut stopper l’engrenage !

Au lieu de s’attaquer à la pauvreté, le gouvernement s’attaque aux pauvres.

L’état d’urgence, les réponses du gouvernement Villepin vont aggraver la situation.

Le gouvernement en donne toujours plus aux riches, il casse l’emploi, l’éducation, les services publiques, développe la précarité et bouche l’avenir de millions de jeunes. Pourtant il est possible de faire d’autres choix. Il faut décréter l’état d’urgence sociale. Les moyens existent, les patrons du MEDEF font des milliards de profits qu’ils placent en bourse. Les citoyens doivent avoir leur mot à dire sur l’utilisation des richesses qu’ils créent, pour qu’elles soient investies dans l’emploi, la formation, les services publics, etc. Cela ouvrirait des perspectives d’avenir pour tous.

Offensive idéologique !!!

La droite, pour éviter de parler des causes des violences, mène une bataille idéologique relayée par les média dominants.

Þ                        Elle accuse les seuls parents d’être responsables de la situation, occultant les raisons sociales.

Þ                        Elle fait croire que le problème vient de la polygamie : c’est un mensonge qui tente de mettre en cause les étrangers, c’est du racisme pur et  simple.

Þ                        Elle prend prétexte de l’échec scolaire pour faire passer un vieux projet : abaisser à  14 ans l’âge de la scolarité obligatoire. Quel retour en arrière.

Oui les jeunes en ont marre ! Marre de la galère, des discriminations et des divisions !

Discriminations, précarité, chômage, contrôles au faciès, problème de logement empêchent bon nombre de jeunes de construire leur vie, de faire des projets. Les seuls boulots proposés sont précaires et l’exploitation est maximum (le Contrat Nouvelle Embauche en est la dernière illustration).

Dans les cités, les jeunes sont continuellement montrés du doigt, culpabilisés, contrôlés.

Et Sarkozy en rajoute en les traitant de “ voyous ” et de “ racailles ”, en les provoquant. C’est le sentiment d’exclusion et le climat de tension qui alimentent la violence dans les banlieues !

Cette violence est une bouffée de désespoir, qui n’amène rien si ce n’est la destruction et les divisions. Sarkozy, lui peut dormir tranquille. Ceux qui passent leur temps à casser l’emploi, à licencier tout en faisant des profits, à démanteler la sécurité sociale ou les services publics sont bien au chaud, peinards. Au contraire, ils s’organisent pour récupérer les évènements afin de faire oublier leur politique et se faire réélire.

SARKOZY PROVOQUE PARCE QUE LA VIOLENCE EST UTILE POUR SES PROJETS

La droite et l’extrême droite développent les divisions et les discriminations pour éviter que les gens s’unissent et s’organisent en vue de gagner de meilleures conditions de vie ou de logement. C’est d’ailleurs la fonction principale du F-HAINE : faire en sorte que ceux qui souffrent le plus dans les quartiers populaires sombrent dans le rejet de l’autre, l’envie de répression stérile, le racisme ordinaire. C’est ainsi que des ouvriers, des chômeurs, des jeunes en arrivent à se tromper de colère : ils votent finalement pour leur ennemi de classe, celui qui prône la haine et le capitalisme le plus sauvage. Sans le savoir ils se font du mal à eux mêmes, un peu comme les casseurs brûlant les voitures

Construire ensemble

De nombreux observateurs voudraient nous faire croire que ces événements ont pour origine la seule envie de tout casser. En réalité, nous sommes face à un mouvement revendicatif, dans le sens où il remet en cause une société qui produit de violentes inégalités sociales et de nombreuses dominations racistes ou stigmatisantes. Une société qui a refusé d’entendre les revendications de nos parents. C’est ce qui amène certains à  emprunter le chemin de la violence. On peut regretter que les dégradations visent plus les lieux de vie de ces quartiers (gymnase, école, voitures du voisin…) que Neuilly ou Saint-Maur où s’affichent ceux qui profitent de nos difficultés.

C’est à toutes celles et tous ceux qui veulent transformer la société, qui se battent contre la droite (comme les lycéens en début d’année) de se poser la question des liens à construire avec cette révolte. Comment permettre le rassemblement de tous les jeunes qui sont méprisés, exploités (lycéens, étudiants, travailleurs, précaires, allocataires…) pour transformer la société, mettre fin à la précarité et s’enrichir des différences, faire d’une identité française, métissée et refondée, un nouveau rassemblement pour mieux vivre ensemble.

Aujourd’hui une autre politique est indispensable !

Accorder les très importants moyens nécessaires aux services publics dont dépend pour les populations concernées, et notamment les jeunes, la possibilité de prendre à part entière leur place dans la société

Faire de l’emploi et de la formation un axe prioritaire de toutes les politiques publiques, en visant une véritable sécurité d’emploi ou de formation.

Respecter la jeunesse de l’Etat à la cité, lui donner les moyens de son autonomie.

Lancer un grand plan d’éradication de la pauvreté qui touche dans notre pays des millions de personnes, notamment des enfants ;

Supprimer toutes les lois qui portent atteintes aux libertés, organisent les discriminations et alimentent le cycle violence-répression-violence ;

Rétablir une vrai citoyenneté française donnant les mêmes droits et devoirs à toute femme ou tout homme vivant en France quelque soit sa nationalité.

Mettre la police au service de toute la nation, ce qui implique : démocratisation, formation, proximité, moyens adaptés.

S’attaquer vraiment à l’économie parallèle et aux trafics de tous genres, en marquant une détermination sans faille, jusqu’aux instances internationales, pour atteindre dans les paradis fiscaux ceux qui blanchissent l’argent sale, profitent et mettent en place les réseaux locaux

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