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LE COMMUNISME

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LE COMMUNISME
Derniers commentaires
10 avril 2006

eau

Le quatrième Forum Mondial de l'eau qui se tient actuellement à Mexico accuse une nouvelle fois.

Alors que la ressource d'eau potable en eau douce, même inégalement répartie, ne manque pas, plus d'un milliard de personnes n'y ont pas accès. 40% de la population mondiale ne dispose pas de réseau d'évacuation et de retraitement des eaux usées.

Chaque année, c'est 8 millions d'individus qui décèdent des maladies dues à l'eau.

La situation est si difficile que l'objectif des Nations Unies de réduire de moitié d'ici 2015 le nombre de personnes n'ayant pas accès à l'eau potable ne sera pas atteint.

La gestion publique et démocratique de l'eau devient une exigence mondiale. Pour le Parti communiste français, le droit à l'eau doit être reconnu comme un droit imprescriptible et l'eau comme un bien commun de l'humanité. Préserver ce bien, indispensable à la vie, pour le bien être des population actuelles et des générations futures, est une exigence incontournable.

La gestion privée de l'eau est une source de profits scandaleux pour les multinationales comme Suez, Bouygues ou Véolia, profits alimentés par les usagers.

Le PCF demande à revenir à une maîtrise et une gestion publique de l'eau à l'échelon national, européen et mondial.

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10 avril 2006

NEPAL

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Au Népal, une répression brutale s'est abattue sur l'ensemble de l'opposition démocratique, progressiste, communiste.
Des centaines de manifestants et des dizaines de responsables politiques de l'opposition ont été arrêtés.
Elle entame ce jeudi une grève générale de quatre jours en protestation au coup de force du Roi Gyanendra qui s'est attribué les pleins pouvoirs depuis le 1er janvier 2005.

Le Parti communiste français élève la plus vive protestation contre la répression massive qui frappe les communistes, les progressistes et toutes celles et ceux qui agissent en faveur de la démocratie au Népal.
Le PCF accompagne et soutient le mouvement politique et populaire, auquel s'est joint la rébellion maoïste, qui exige le respect des droits de l'Homme et le rétablissement du fonctionnement démocratique des institutions.
Il réaffirme sa solidarité à toutes les forces qui rejettent la répression, la violence et exige toutes les garanties pour le rétablissement de l'Etat de droit.

10 avril 2006

PALESTINE

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Le Parti communiste français élève la plus vive protestation contre la décision de la Commission européenne de suspendre l’aide directe européenne au gouvernement palestinien.

Si cette décision inique et irresponsable devait être confirmée par le Conseil des ministres européen du lundi 10 avril prochain, l’Union européenne et ses Etats membres prendraient la lourde responsabilité de contribuer à très court terme à un désastre économique social et financier dont le peuple palestinien serait la première victime.

Le gouvernement français est devant ses responsabilités. Nous l’appelons à agir pour le maintien de toutes les aides à la Palestine. Celles-ci sont cruciales pour la vie des Palestiniens mais aussi pour favoriser le recul des tensions et les chances d’un retour sur le chemin du dialogue et de la paix.

10 avril 2006

RETRAIT

victoire?!

Le Premier ministre, défait, vient d'annoncer le remplacement du CPE par un autre dispositif, en un mot, le retrait. La formidable mobilisation intergénérationnelle, l'unité des syndicats, des organisations de jeunesse et de lycéens ont fait reculer le gouvernement. Ils ont eu raison de son entêtement et ont remporté une grande victoire.

Après le 29 mai, c'est la seconde grande victoire en une année contre les politiques libérales. Cette victoire en appelle d'autres.

8 avril 2006

30 000

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Nice : 30 000 personnes manifestent contre le CPE 

mardi 4 avril 2006

par salade-nicoise.net

"On est beau sous le soleil de Nice". C’est la phrase du jour de Fabien, un des leaders lycéens pour conclure la manifestation... On était surtout plus nombreux que la dernière fois. Pour preuve les chiffres de la police eux aussi ont augmenté.

Blacks, blancs, beurs, dans les rues de Nice ce sont les mêmes jeunes qui ont fait barrage à Le Pen au second tour de l’élection présidentielle. Aujourd’hui, ils demandent des comptes à Chirac et ce gouvernement qui n’a aucune légitimité pour faire une politique libérale et raciste.
Si c’est le retrait du CPE qui a mobilisé la jeunesse, elle n’a pas oublié d’en mettre aussi une couche contre Le Pen et Sarkozy qui montent les jeunes les uns contre les autres, les salariés les uns contre les autres, les peuples les uns contre les autres.
En novembre dernier nous étions solidaires de la détresse des banlieux. Aujourd’hui ces jeunes de banlieux sont dans les manifs sans distinction pour construire un meilleure avenir.
La jeunesse de France ne veut pas de la société libérale que ce gouvernement veut nous imposer, où nous devrions nous écraser (par la répression, par la peur, par la précarité, ...) face au diktat de l’argent roi.
Nous valons mieux que ces actionnaires des grandes entreprises qui pillent notre pays, que les bougeois qui s’accrochent à leurs prIvilèges.

Si la manif s’est bien déroulé, il ya quand même eu un incident que nous apprend la FSU : un jet de pierre sur un jeune lycéen depuis un immeuble de la Promenade des Anglais ; il a été transporté à l’hôpital : les casseurs habitaient les beaux quartiers.

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8 avril 2006

THEORIE

esclave

I. QU'EST-CE QUE LE COMMUNISME?

Le communisme est l'enseignement des conditions de la libération du prolétariat.

 

II. QU'EST-CE QUE LE PROLETARIAT?

Le prolétariat est la classe de la société qui tire sa subsistance exclusivement de la vente de son travail, et non de l'intérêt d'un capital quelconque, dont les conditions d'existence et l'existence même dépendent de la demande de travail, par conséquent de la succession des périodes de crise et de prospérité industrielle, des oscillations d'une concurrence sans frein. Le prolétariat, ou la classe des ouvriers, est, en un mot, la classe laborieuse de l'époque actuelle.

 

III. N'Y A-T-IL DONC PAS EU DE TOUT TEMPS DES PROLETAIRES?

Non. Il y a toujours eu des classes pauvres et laborieuses, et les classes laborieuses étaient la plupart du temps pauvres. Mais des pauvres, des ouvriers vivent dans les conditions que nous venons d'indiquer, donc des prolétaires, il n y en a pas toujours eu, pas plus que la concurrence n'a toujours été libre et sans frein.

 

IV. COMMENT EST APPARU LE PROLETARIAT?

Le prolétariat est apparu à la suite de la révolution industrielle, qui s'est produite en Angleterre au cours de la seconde moitié du dernier siècle et qui s'est répétée depuis dans tous les pays civilisés du monde. Cette révolution industrielle a été provoquée par l'invention de la machine à vapeur, des différentes machines à filer, du métier à tisser mécanique et de toute une série d'autres appareils mécaniques. Ces machines, qui étaient chères et que seuls, par conséquent, les gros capitalistes pouvaient se procurer, transformèrent complètement tout l'ancien mode de production et éliminèrent les anciens artisans, du fait qu'elles fabriquaient les marchandises mieux et à meilleur marché que les artisans ne pouvaient le faire avec leurs rouets et leurs instruments grossiers. C'est ce qui explique pourquoi l'introduction des machines mit complètement l'industrie aux mains des gros capitalistes et enleva toute valeur à la petite propriété artisanale (instruments, métiers, etc.), de sorte que les capitalistes eurent bientôt tout entre leurs mains et que les ouvriers n'eurent plus rien. Le système de la fabrique fut d'abord introduit dans l'industrie de l'habillement. Puis la première impulsion une fois donnée, ce système s'étendit très rapidement à toutes les autres branches d'industrie, notamment à l'imprimerie, à la poterie, à la métallurgie. Le travail fut de plus en plus réparti entre les différents ouvriers, de telle sorte que l'ouvrier, qui faisait jusqu'alors un travail entier, ne fit plus désormais qu'une partie de ce travail. Grâce à cette division du travail, les produits purent être fabriqués plus rapidement, par conséquent à meilleur marché. Elle réduisit l'activité de chaque ouvrier à un geste mécanique très simple, constamment répété, qui pouvait être fait non seulement aussi bien, mais même mieux par une machine. Toutes les branches de la production tombèrent l'une après l'autre sous la domination du machinisme et de la grande industrie, tout comme le tissage et le filage. Le résultat fut qu'elles tombèrent complètement entre les mains des gros capitalistes, et que les ouvriers y perdirent ce qui leur restait encore d'indépendance. Peu à peu, outre la manufacture proprement dite, l'industrie artisanale tomba de plus en plus sous la domination de la grande industrie, du fait qu'ici aussi de gros capitalistes, en installant de grands ateliers, où les frais généraux étaient moindres et où le travail pouvait être également divisé, éliminèrent peu a peu les petits producteurs indépendants. C'est ce qui explique pourquoi, dans les pays civilisés, presque toutes les branches de la production ont été incorporées dans le système de la grande industrie et pourquoi, dans toutes les branches d'industrie, la production artisanale et la production manufacturière sont éliminées par la grande industrie. C'est ce qui explique également la ruine, de jour en jour plus prononcée, de l'ancienne classe moyenne, artisanale, la transformation complète de la situation des ouvriers et la constitution de deux nouvelles classes, qui englobent peu à peu toutes les autres, à savoir:

l) la classe des gros capitalistes, qui sont déjà, dans tous les pays civilisés, en possession exclusive de tous les moyens d'existence et des matières premières et instruments (machines, fabriques) nécessaires à la production des moyens d'existence—c'est la classe des bourgeois, ou bourgeoisie;

2) la classe de ceux qui ne possèdent rien, et qui sont obligés de vendre leur travail aux bourgeois pour recevoir d'eux les moyens de subsistance nécessaires à leur entretien—c'est la classe des prolétaires, ou prolétariat.

 

V. DANS QUELLES CONDITIONS SE REALISE CETTE VENTE DU TRAVAIL DES PROLETAIRES A LA BOURGEOISIE ?

Le travail est une marchandise comme une autre, et son prix est, par conséquent, fixé exactement d'après les mêmes lois que celui de toute autre marchandise. Le prix d'une marchandise, sous le règne de la grande industrie, ou de la libre concurrence—ce qui revient au même comme nous aurons l'occasion de le voir—est en moyenne toujours égal au coût de production de cette marchandise. Le prix du travail est donc, lui aussi, égal au coût de production du travail. Mais le coût de production du travail consiste précisément dans la quantité de moyens de subsistance nécessaires pour mettre l'ouvrier en état de continuer à travailler et ne pas laisser mourir la classe ouvrière. L'ouvrier ne recevra donc, pour son travail, que le minimum nécessaire dans ce but. Le prix du travail, ou le salaire, sera donc le minimum nécessaire à l'entretien de la vie. Comme les affaires sont tantôt bonnes, tantôt mauvaises, il recevra tantôt plus, tantôt moins, tout comme le fabricant recevra tantôt plus, tantôt moins pour ses marchandises. Mais, de même que le fabricant, dans la moyenne des bonnes et des mauvaises affaires, ne reçoit pour ses marchandises ni plus ni moins que leur coût de production, de même l'ouvrier ne recevra, en moyenne, ni plus ni moins que ce minimum. Cette loi économique du salaire est appliquée d'autant plus sévèrement que la grande industrie pénètre plus fortement dans toutes les branches de la production.

 

VI. QUELLES CLASSES LABORIEUSES Y AVAIT-IL AVANT LA REVOLUTION INDUSTRIELLE?

Les classes laborieuses ont, selon les différentes phases de développement de la société, vécu dans des conditions différentes et occupé des positions différentes vis-à-vis des classes possédantes et dominantes. Dans l'antiquité, les travailleurs étaient les esclaves des possédants, comme ils le sont encore dans un grand nombre de pays arriérés et même dans la partie méridionale des Etats-Unis d'Amérique. Au moyen âge, ils étaient les serfs de l'aristocratie foncière, comme ils le sont encore en Hongrie, en Pologne et en Russie.

8 avril 2006

TSUNAMI

Tsunami: phénomène naturel, catastrophe sociale!

* * *

Suite au tsunami qui a submergé fin 2004 une partie des côtes asiatiques, la bourgeoisie a chanté sur tous les tons que les 300.000 morts et 500.000 blessés étaient à mettre au compte d’une “catastrophe naturelle”, tout en se dépêchant de quadriller militairement et humanitairement toute la zone pour réprimer toute attaque de la propriété privée et en mobilisant parallèlement ses médias dans une vaste entreprise de pleurnicherie. Pour nous, ces morts, ces blessés, les millions de prolétaires brutalement dépossédés du peu qu’ils avaient et, enfin, toute la campagne bourgeoise qui a suivi mettent une fois de plus en lumière l’inhumanité du monde de l’argent.

Cette gigantesque campagne de la bourgeoisie, aux quatre coins de la terre, s’appuie sur et renforce cette idée imbécile que la “nature” est hostile à l’homme, une conception fondée sur la séparation de l’homme avec sa communauté réelle, avec son humanité, avec ses moyens de vie et liée à l’obligation d’aller vendre sa force de travail contre un salaire, véritable source de sa séparation d’avec la “nature”.

Non, c’est ce système basé sur l’exploitation de l’homme par l’homme, sur la course aux profits à tout prix, qui est seul responsable de la transformation d’un phénomène terrestre (avec ses risques connus) en une catastrophe sociale, capitaliste, comme ce fut le cas, entre autres, à Kobe en 1995, en Turquie en 1999 et en Iran en 2003 (1).

L’odieux spectacle de la charité a crevé l’audimat, et le citoyen moyen s’est tartiné d’une nouvelle couche de bonne conscience. Et pour pas cher, car les dons annoncés ne sont que des promesses, comme lors des veilles d’élections. On sait qu’un dixième du fric promis arrive… tout le monde s’en fout, du moment que les records sont battus, à la télé. The show must go on...

Par contre, les grosses entreprises qui cornaquent les ONG ont poussé un peu plus leur très réaliste pion. Handicap International roule pour Vivendi, Action contre la faim pour Elf, etc. La guerre commerciale ne prend pas de vacances! Comme le dit sans vergogne un expert en management non gouvernemental: “L’aide humanitaire présente aujourd’hui un intérêt stratégique. C’est une tête de pont pour les entreprises… Les ONG font, en quelque sorte, du repérage...”

“Humanitaire” rime toujours avec “militaires” et dans les multiples guerres dans lesquelles ces derniers sont engagés, ils ne font finalement que s’entraîner à jeter des kits de survie du haut des hélicoptères de combat. Un jour une bombe, un autre une caisse de vivres… pourvu qu’ils ne se trompent pas! En tout cas, ils étaient bien là, les braves soldats, à défendre la propriété privée, main dans la main avec leurs frères humanitaires, pour réprimer les rares tentatives de pillages de quelques rescapés affamés. Mais LE danger serait-il que notre classe réagisse avec ses propres armes? Sinon pourquoi “ce plus grand déploiement militaire de l’histoire moderne dans un contexte non conflictuel”, comme dit un journaflic?

Voilà le centre de la question. Si le tsunami a produit un tel déploiement militaire, une telle campagne de charité, un tel encadrement humanitaire, c’est bien parce que la bourgeoisie a peur d’un nouvel assaut du prolétariat contre ce nouvel assaut de la misère. La bourgeoisie a peur de la généralisation des pillages et du fait qu’en Europe, les prolétaires pourraient se reconnaître dans ces pillages et faire de même plutôt que de suivre les campagnes télévisées et de donner quelques euros.

Les industriels du tourisme, eux, font tout pour cacher leur inquiétude. Il est vrai que leurs profits dans la région, pour l’année 2002, s’élevaient à 57 milliards de dollars. Il paraîtrait même que le marché asiatique n’a pas dit son dernier mot. Et de prévoir une relance aussitôt que “les touristes” auront oublié. Ne doutons pas que ce soit déjà fait. Ces gens-là, dans leur propre pays, oublient tous les jours leur condition de vie odieuse, leur humiliation quotidienne, leur entassement dans les villes polluées, leur retour exténué à la maison et les dettes, les maladies, les accidents, les enfants qu’on ne comprend pas… Ils oublient leur humanité. Et l’on pourra bientôt les voir se prélasser, après une année de dur labeur, le long de ces mêmes plages redevenues paradisiaques et toujours aussi artificielles (sable importé!), se refaire une santé et tenter, vaille que vaille, de reconstruire leur force de travail malmenée par les cadences toujours plus infernales…

Non, le tsunami n’est pas catastrophique du point de vue du capital. Une reconstruction se profile, des marchés vont se disputer, des capitaux vont être investis, des prolétaires seront exploités et de la plus-value engrangée.

Et puis globalement, l’Etat a réussi à redorer l’idéologie d’une société sans classes sociales aux intérêts antagoniques. Cette providentielle et spectaculaire Union Sacrée entre “blancs et jaunes”, “musulmans et chrétiens”, “riches et pauvres”, “téléspectateurs et victimes”... est directement dirigée contre notre classe et contre ses réactions autonomes face à cette énième catastrophe sociale. La déferlante de charité télévisée ne peut se mettre en branle que si le citoyen atomisé est à son poste et la victime maintenue comme victime. Oui, cette charité est directement dirigée contre toute forme de solidarité prolétarienne, de reconnaissance par tous les prolétaires occidentaux, africains, etc., d’être accablés par la même misère fondamentale que leurs frères en Asie. Avec ou sans raz-de-marée, l’Etat dépossède, tue, pleurniche des larmes de crocodile sur le sort de ses propres victimes avant de réclamer son tribut de plus belle. L’Etat doit plus que jamais garder partout le monopole de la force et le contrôle sur les moyens de survie.

La Sainte Alliance entre cohortes humanitaires et militaires, si possible couronnée d’élections libres et démocratiques (comme en Afghanistan ou en Irak), est directement dirigée contre les réactions et affirmations de notre classe, comme les pillages que la presse bourgeoise a discrètement déplorés. Des pillages qui, même s’ils sont restés peu nombreux comme le soutient la presse bourgeoise, manifestent pratiquement les réactions de notre classe contre la propriété privée et situe le centre de l’affrontement prolétariat/bourgeoisie, là, dans les zones sinistrées, où aujourd’hui-même des stocks énormes de “secours”, de vivres, de médicaments, d’eau,… sont défendus par l’armée pour que les prolétaires ne se servent pas. Le contrôle de la paix sociale, voilà ce qui prime pour la bourgeoisie, voilà la raison de ce déploiement de forces contre le prolétariat. Voilà ce que la bourgeoisie et ses campagnes humanitaires veut éviter de montrer au monde: que ce sont nos frères de classe qui, là-bas, au travers des pillages montrent la voie à suivre ici!

8 avril 2006

tract

A l’urgence sociale, la droite répond par

la violence de classe !

Voitures, gymnases, écoles incendiés, la violence a frappé les quartiers populaires, là où la politique du gouvernement cogne le plus.

Au lieu d’apporter des réponses, de s’attaquer aux racines du problème, Villepin et Chirac font le choix de continuer leur politique de casse sociale. Ils font des cadeaux aux grosses fortunes, baissent les budgets à objectifs sociaux. Cette politique laissera inévitablement le terrain au désespoir et aux risques de violences futures… Il faut stopper l’engrenage !

Au lieu de s’attaquer à la pauvreté, le gouvernement s’attaque aux pauvres.

L’état d’urgence, les réponses du gouvernement Villepin vont aggraver la situation.

Le gouvernement en donne toujours plus aux riches, il casse l’emploi, l’éducation, les services publiques, développe la précarité et bouche l’avenir de millions de jeunes. Pourtant il est possible de faire d’autres choix. Il faut décréter l’état d’urgence sociale. Les moyens existent, les patrons du MEDEF font des milliards de profits qu’ils placent en bourse. Les citoyens doivent avoir leur mot à dire sur l’utilisation des richesses qu’ils créent, pour qu’elles soient investies dans l’emploi, la formation, les services publics, etc. Cela ouvrirait des perspectives d’avenir pour tous.

Offensive idéologique !!!

La droite, pour éviter de parler des causes des violences, mène une bataille idéologique relayée par les média dominants.

Þ                        Elle accuse les seuls parents d’être responsables de la situation, occultant les raisons sociales.

Þ                        Elle fait croire que le problème vient de la polygamie : c’est un mensonge qui tente de mettre en cause les étrangers, c’est du racisme pur et  simple.

Þ                        Elle prend prétexte de l’échec scolaire pour faire passer un vieux projet : abaisser à  14 ans l’âge de la scolarité obligatoire. Quel retour en arrière.

Oui les jeunes en ont marre ! Marre de la galère, des discriminations et des divisions !

Discriminations, précarité, chômage, contrôles au faciès, problème de logement empêchent bon nombre de jeunes de construire leur vie, de faire des projets. Les seuls boulots proposés sont précaires et l’exploitation est maximum (le Contrat Nouvelle Embauche en est la dernière illustration).

Dans les cités, les jeunes sont continuellement montrés du doigt, culpabilisés, contrôlés.

Et Sarkozy en rajoute en les traitant de “ voyous ” et de “ racailles ”, en les provoquant. C’est le sentiment d’exclusion et le climat de tension qui alimentent la violence dans les banlieues !

Cette violence est une bouffée de désespoir, qui n’amène rien si ce n’est la destruction et les divisions. Sarkozy, lui peut dormir tranquille. Ceux qui passent leur temps à casser l’emploi, à licencier tout en faisant des profits, à démanteler la sécurité sociale ou les services publics sont bien au chaud, peinards. Au contraire, ils s’organisent pour récupérer les évènements afin de faire oublier leur politique et se faire réélire.

SARKOZY PROVOQUE PARCE QUE LA VIOLENCE EST UTILE POUR SES PROJETS

La droite et l’extrême droite développent les divisions et les discriminations pour éviter que les gens s’unissent et s’organisent en vue de gagner de meilleures conditions de vie ou de logement. C’est d’ailleurs la fonction principale du F-HAINE : faire en sorte que ceux qui souffrent le plus dans les quartiers populaires sombrent dans le rejet de l’autre, l’envie de répression stérile, le racisme ordinaire. C’est ainsi que des ouvriers, des chômeurs, des jeunes en arrivent à se tromper de colère : ils votent finalement pour leur ennemi de classe, celui qui prône la haine et le capitalisme le plus sauvage. Sans le savoir ils se font du mal à eux mêmes, un peu comme les casseurs brûlant les voitures

Construire ensemble

De nombreux observateurs voudraient nous faire croire que ces événements ont pour origine la seule envie de tout casser. En réalité, nous sommes face à un mouvement revendicatif, dans le sens où il remet en cause une société qui produit de violentes inégalités sociales et de nombreuses dominations racistes ou stigmatisantes. Une société qui a refusé d’entendre les revendications de nos parents. C’est ce qui amène certains à  emprunter le chemin de la violence. On peut regretter que les dégradations visent plus les lieux de vie de ces quartiers (gymnase, école, voitures du voisin…) que Neuilly ou Saint-Maur où s’affichent ceux qui profitent de nos difficultés.

C’est à toutes celles et tous ceux qui veulent transformer la société, qui se battent contre la droite (comme les lycéens en début d’année) de se poser la question des liens à construire avec cette révolte. Comment permettre le rassemblement de tous les jeunes qui sont méprisés, exploités (lycéens, étudiants, travailleurs, précaires, allocataires…) pour transformer la société, mettre fin à la précarité et s’enrichir des différences, faire d’une identité française, métissée et refondée, un nouveau rassemblement pour mieux vivre ensemble.

Aujourd’hui une autre politique est indispensable !

Accorder les très importants moyens nécessaires aux services publics dont dépend pour les populations concernées, et notamment les jeunes, la possibilité de prendre à part entière leur place dans la société

Faire de l’emploi et de la formation un axe prioritaire de toutes les politiques publiques, en visant une véritable sécurité d’emploi ou de formation.

Respecter la jeunesse de l’Etat à la cité, lui donner les moyens de son autonomie.

Lancer un grand plan d’éradication de la pauvreté qui touche dans notre pays des millions de personnes, notamment des enfants ;

Supprimer toutes les lois qui portent atteintes aux libertés, organisent les discriminations et alimentent le cycle violence-répression-violence ;

Rétablir une vrai citoyenneté française donnant les mêmes droits et devoirs à toute femme ou tout homme vivant en France quelque soit sa nationalité.

Mettre la police au service de toute la nation, ce qui implique : démocratisation, formation, proximité, moyens adaptés.

S’attaquer vraiment à l’économie parallèle et aux trafics de tous genres, en marquant une détermination sans faille, jusqu’aux instances internationales, pour atteindre dans les paradis fiscaux ceux qui blanchissent l’argent sale, profitent et mettent en place les réseaux locaux

7 avril 2006

ONCLE HO

HO CHI MINH

(Vietnam)

hrero
Nguyen Sinh Cung, dit Ho Chi Minh, serait né le 19 mai 1890 dans le nord de l'Annam. En 1911, il s'embarque pour la France, fonde le journal anticolonialiste, le Paria, adhère au Parti socialiste, assiste au Congrès de Tours et achève sa formation politique à Moscou (1923-1925). Membre du Komintern, il créé à Hongkong en 1930, le Parti communiste indochinois. Emprisonné et condamné à mort après les émeutes du Nghé-An, il s'échappe, gagne Moscou (1932), puis la Chine (1936). Sous le nom de Ho Chi Minh, il fonde, en mai 1941, la Ligue révolutionnaire pour l'indépendance du Vietnam (Vietminh). Le 2 septembre 1945, il proclame l'indépendance de la République démocratique du Vietnam et s'installe à Hanoï où son autorité est reconnue par le représentant de la France, le 6 mars 1946. Après l'échec de la conférence de Fontainebleau (juillet-août 1946), et la défaite de Dien-Bien-Phu (1er mai 1954), les accords de Genève (21 juillet 1954) mettent un terme au conflit. Président de la République du Vietnam du Nord, secrétaire général du PC en 1956, il anime la lutte contre le Sud et les Américains, dans le but de réunifier le Vietnam. Il meurt le 3 septembre 1969 à Hanoï.
7 avril 2006

deserteurs

Plus de 9 000 soldats yankee ont déserté depuis le début de l’agression de l’Irak

WASHINGTON, le 28 mars. – Des dépêches d’agence indiquent que plus de 9 000 soldats nord-américains ont déserté depuis le début de l’agression de l’Irak, une situation qui s’est amplifiée ces derniers temps.

Selon PL, 400 de ces déserteurs ont franchi ces derniers jours la frontière nord du pays et essaient d’obtenir au Canada le statut de réfugié politique.

Dans des déclarations à des médias, Jeffry House, avocat de Toronto qui représente beaucoup de ces militaires, a estimé que la plupart d’entre eux sont en droit d’obtenir l’asile politique, selon les règles des Nations Unies.

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